Les fêtes approchent, amenant avec elles ses rivières de Sauternes, ses montagnes d’huîtres et ses stères de bûches au beurre. Il est alors de bon aloi de sortir son petit couteau de gentilhomme. Ici un Gourmet par Maserin, fort à propos dans de telles situations.








D’abord un couteau pour les cabanes, pour l’arc et les flèches, pour la pêche aux vairons, pour graver dans l’écorce des arbres le nom secret de la première amoureuse. Ensuite un couteau pour cuisiner, bricoler, pique-niquer, tracer une croix sous la miche de pain, comme le faisait le grand-père parti trop tôt. Et enfin un couteau pour rien, pour le plaisir, parce que c’est beau. Parce que dans cette époque connectée au wifi et survolée par les drones, ce couteau dans la poche est un luxe rustique et un symbole de vie simple.